Plus de 60 pour cent des locataires rêvent d’accéder à la propriété. Plusieurs sondages le confirment à de nombreuses reprises. L’attrait pour l’acquisition d’un bien immobilier est encore plus vif depuis que les taux d’intérêt ont chuté : même les hypothèques à long terme sont proposées à des taux d’intérêt de 1,2 à 1,6 pour cent (mars 2017). Le financement d’une hypothèque à hauteur d’un million de francs vous coûtera seulement environ 1 000 à 1 300 francs d’intérêts par mois.
Un rêve de propriété qui coûte cher
Ceux qui achètent un logement, au lieu de louer, économise une belle somme tous les mois. Pour de nombreuses personnes, il s’agit pourtant simplement d’un désir personnel de devenir propriétaire et de se réaliser soi-même. Ce rêve de propriété reste cependant irréalisable pour beaucoup d’entre elles : avec les réglementations d’aujourd’hui, il est uniquement possible d’obtenir le crédit nécessaire lorsque l’hypothèque peut encore être payée, tandis que les taux d’intérêt augmentent à 5 pour cent. L’ensemble des intérêts et les frais d’autres représentent ainsi au maximum un tiers du revenu brut.
20 pour cent de capital propre
L’apport personnel nécessaire équivaut à 20 pour cent du prix d’achat. Si la valeur estimée par la banque est inférieure au prix d’achat, celle-ci prédomine. L’épargne, les titres, les avoirs du pilier 3a ou encore les polices d’assurance avec une valeur de rachat sont considérés comme un apport personnel. La plupart des banques acceptent que la moitié des 20 pour cent soit couverte par les avoirs de la caisse de pension (retrait anticipé ou mise en gage). Notre conseil : Le mieux la base de capitale propre est, le plus haut sont les chances que la banque vous accorde une hypothèque. Considérez également l’option d’une avance d’hoirie ou d’une donation de la famille. Toutefois, les emprunts accordés par des parents, qui sont remboursables, ne font pas partie du capital propre.
Viabilité : bien la calculer
La règle des 5 pour cent mentionnée ci-dessus n’est pas définie précisément dans les directives des autorités de contrôle. Il existe une certaine marge de manœuvre. Alors ne perdez pas tout espoir lorsqu’une banque émet une première réserve.
Si la viabilité n’est pas assurée ou est trop juste, entretenez-vous avec votre banque pour évaluer plus précisément vos possibilités : un deuxième revenu (par exemple provenant du partenaire) peut également être pris en compte, dans la mesure où les deux partenaires sont solidairement responsables pour le crédit. Éventuels augmentations de salaires, versements de primes, etc. à venir doivent également être considérés, si ceux-ci sont plausibles et prouvés.
Du soutien pour vos projets
Un bon conseil doit prendre en compte votre situation de vie et de revenu personnelle. Par exemple, une jeune personne qui bénéfice d’un revenu élevé mais n’ayant pas assez économisé peut tout de même réaliser ses rêves de propriété. Il est possible de convenir avec la banque stipulant qu’une grande partie de l’amortissement pourrait être réalisés rapidement après l’achat afin de réduire la charge financière.
En principe, il est également possible de dévier des directives en matière de crédit. Ces dérogations doivent cependant être clairement documentées et requièrent une exigence plus importante de la part de la banque en ce qui concerne l’apport personnel de celle-ci. De manière générale : en ce qui concerne la viabilité financière, les prêteurs sont particulièrement attentifs au fait que le client réponde réellement aux exigences requises. Les demandes de crédit sont refusées systématiquement lorsque le capital propre ou la viabilité risquent d’être insuffisants. Notre conseil : des calculateurs de viabilité sont disponibles sur la plus part des sites Internet de différentes banques. Avec aide de ces calculateurs vous pouvez facilement évaluer le maximum de ce que vous pouvez vous permettre. [d1]
Faire des projets
Une personne qui ne peut pas se permettre le bien de ses rêves s’oriente souvent vers des lieux où les prix des biens immobiliers sont moins élevés. Cependant, réfléchissez bien si cela représente une solution méritante (temps perdu, frais de déplacement). Notre conseil : parlez le plus tôt possible de votre propriété souhaitée avec le conseiller de votre banque ! Par exemple, définissez un budget et établissez des plans pour déterminer comment vous allez constituer un capital propre pour votre futur achat. Le bien de vos rêves ne doit pas rester seulement un projet.